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Castéra-Verduzan et les Thermes,
une longue histoire ...

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Thermes et Spa

Cures, remise en forme, séjours

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Le développement du village a été étroitement lié à celui des sources qui sont au nombre de trois. Le Journal du Gers annonçait pour le 5 mai 1820 l'ouverture du nouvel établissement de bains pourvu de baignoires en marbre blanc. (22 pour l’eau sulfureuse et 6 pour l’eau ferrugineuse).

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L’établissement minéro-thermal fut érigé, après avoir rasé le précédent, en 1817 sous la direction de Poirée inspecteur général des Ponts et Chaussées. Son coût fut de 40 000 F or, somme considérable pour l'époque. Un témoignage du médecin inspecteur : « modèle d'architecture, c'est un des plus beaux bâtiments de France, nous le devons à M. le marquis de Pins, homme généreux, philanthrope, éclairé et grand propriétaire du Gers ». L'établissement présente toujours son péristyle de style classique avec une belle mise en valeur des arcades.

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L’Histoire et la naissance des eaux thermales de Castéra-Verduzan remonte au moins à l’époque gallo-romaine. Propriété des Templiers au XIIe puis des Comtes d’Armagnac jusqu’au règne d’Henri IV puis des rois de France, les sources prennent un réel essor sous le règne de Louis XV grâce notamment à Raulin, docteur en médecine, inspecteur des eaux minérales du Royaume, qui en reconnait les vertus curatives dans son « Traité des Eaux Minérales de Verduzan », à l’intention d’Etigny, qui réalise les travaux de captage de la principale des sources, celle d’eau sulfurée, et au Marquis de Miran, qui obtient la concession des sources en 1771 et fait bâtir des baignoires à usage des curistes. Leur renommée n’a cessé de grandir, à la fin du XIXe siècle, l’établissement thermal a une fréquentation égal à celle de Vichy. Par le passé, il y avait les Thermes de Maska dont l’ouverture des bains fut fixée au 10 juin 1844. Cette station, qui se situa tout le XIXe siècle au troisième rang des stations gersoises, périclite entre 1850 et 1860 avant que le succès ne revienne et ne se maintienne jusqu’à la Grande Guerre avant que son propriétaire ne doive se résigner à fermer définitivement l’établissement en 1936.

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